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Ma jardinière d’aromatiques sur le balcon : un petit coin d’herbes, entre cuisine et précaution

Il y a quelque chose de magique à cueillir une feuille de sauge ou un brin de thym à peine sorti de la cuisine. Pas besoin de descendre au jardin, pas besoin de bottes : juste à tendre le bras depuis le balcon. C’est là, juste là. Mon jardin suspendu aux parfums de Méditerranée.


Ma jardinière d'aromatiques
Ma jardinière d'aromatiques


 

🌱 Une jardinière bien garnie, vivante et parfumée


J’ai deux grandes jardinières de 40 x 90 cm, bien exposées, juste devant la cuisine. Dedans, c’est une vraie petite communauté végétale qui cohabite :

  • Thym et romarin, pour leur robustesse et leur parfum méditerranéen.

  • Ciboulette, toujours généreuse, même quand on la coupe souvent.

  • Estragon, sarriette des montagnes, hysope, et sauge pour varier les saveurs et jouer avec les infusions, les sauces, les assaisonnements.

  • Et puis, pour le plaisir des yeux : quelques scabieuses. Elles apportent cette touche sauvage et poétique que j’aime tant : des fleurs à butiner, un petit air de prairie sur le balcon.

En saison, j’ajoute aussi quelques annuelles comme la coriandre ou le persil, que je sème ou repique selon les besoins et les envies.


 

🚫 Pourquoi en jardinière et pas en pleine terre ?


Ce choix n’est pas que pratique : il est aussi écologique et sanitaire.

Nous habitons dans une vallée liégeoise, une région où le passé industriel a laissé des traces pas toujours visibles, mais bien réelles. À quelques kilomètres d’ici, à Trooz, une ancienne usine d’extraction de zinc a longtemps rejeté des métaux lourds dans l’environnement. Et même si les paysages se sont reverdis, les sols, eux, gardent la mémoire.

Les plantes aromatiques, dont on consomme les feuilles, peuvent accumuler ces métaux. Ce n’est généralement pas le cas des fruits, plus protégés. Pas trop de soucis pour les framboises, pommes ou groseilles. Pour les légumes feuilles et les aromatiques, la culture en bac, avec un substrat sain venu d’ailleurs, est une précaution simple et efficace. (Je n’ai jamais fait tester mes plantes — même si c’est une option envisageable —, mais je préfère éviter le doute.)


 

🍴 Et côté cuisine ?

Le balcon est juste à côté de la cuisine. Notre maison est construite sur un terrain en pente, alors depuis la cuisine, on est au premier étage côté jardin. Le balcon devient un relais direct entre le jardin et la cuisine, un sas de verdure accessible sans quitter la préparation du repas.

C’est une vraie joie (et un gain de temps !) de pouvoir sortir en pantoufles pour couper un peu de ciboulette ou une tige de romarin en pleine cuisson.


 

💧 Des jardinières autonomes… ou presque


Comme j’ai rarement le temps de m’occuper de tout, j’ai équipé mes jardinières d’un système de réserve d’eau, que je détaille dans cet article sur les bacs auto-irrigants.Ce système permet aux plantes de puiser l’eau selon leurs besoins, et à moi de ne pas m’en vouloir si j’ai oublié un arrosage en pleine canicule. C’est une petite astuce qui change tout dans la gestion au quotidien.


 

🌿 Conclusion : un petit luxe simple

Finalement, cette jardinière, c’est un peu un luxe simple. Pas besoin d’un grand jardin pour cultiver un lien avec les plantes. Quelques bacs, un peu de bonne terre, un coin bien exposé, et on a de quoi parfumer tous ses plats, tout en gardant un œil attentif à la qualité de ce qu’on consomme.

Et surtout, on peut rester fidèle à ce que j’aime défendre : une culture locale, consciente, artisanale. Même en jardinière.


Et vous, quelles sont les plantes aromatiques que vous aimez avoir à portée de main en cuisine ?Partagez vos idées, vos associations préférées ou vos astuces de culture en commentaire !

 

 
 
 

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